Le waacking est une danse urbaine née dans les années 1970 à Los Angeles, au sein de la communauté LGBTQ+ afro-américaine et latino-américaine, en pleine époque disco. C’est une danse d’expression, d’attitude et de liberté, fortement influencée par le glamour hollywoodien de l’âge d’or du cinéma.
Le terme “waack” vient de l’idée de frapper l’air avec les bras, mais aussi d’un mot d’argot utilisé dans la communauté pour décrire quelque chose d’intense ou d’exagéré. À l’origine, la danse était aussi appelée “punking”, un mot repris et détourné de manière positive par les danseurs gays de l’époque.
Le waacking est surtout connu pour ses bras fouettés (“whack”) autour du corps, souvent en rythme avec la musique.
L’émotion et le storytelling sont essentiels. Les danseurs s’expriment avec tout le corps, y compris le visage, comme de véritables performeurs dramatiques.
Le waacking se danse principalement sur de la musique disco, funk et house, avec des tempos rapides et des rythmes marqués. Le style intègre des poses théâtrales, presque comme si l’on prenait la pose pour une photo ou un film.
On y retrouve des éléments du voguing, du jazz, des comédies musicales, et même des arts martiaux dans la précision des gestes.